Place de la liberté d'expression Presqu'île Malraux - Rivetoile - Strasbourg
[52-2024] Semaine 24
AU SOLEIL
D'abord cette vue ensoleillée de début de semaine en forme de clin d'oeil à notre si souriante actualité.
J'adore jouer avec les reflets, mais également, les jours de grand soleil, avec les ombres. Même qu'avant hier j'ai eu le droit à la fanfare pour m'accompagner, même si je ne sais pas pourquoi il y a ce marquage au sol Place de la République ...
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Les autres participations de la semaine sont à voir chez Ma
Vous n'aurez aucune excuse pour n'être pas à l'heure aujourd'hui !
Ce coq, dressé fièrement sur l'horloge de la façade des Dernières Nouvelles d'Alsace, ne fait pas que de la figuration. Tous les jours à midi il chante, ou plus précisément cocoricote joyeusement, pendant que sur la façade d'en face une poule lui répond.
Il est installé là depuis 1920. Il a été démonté et caché pendant l'occupation Allemande, mais a retrouvé sa place à la fin de la guerre.
Autre ambiance Place Kleber, rue de la Mésange plus précisément ...
“Moi, je fais attendre les gens pour leur faire passer le temps.”
Raymond Devos
A l'angle de la Place Kleber et de la rue de la Mésange
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Le Printemps - Place de l'Homme de Fer - Strasbourg
[52-2024] Semaine 18
PRINTEMPS
Ne pensez pas que je m'éloigne du sujet.
Je vous présente de ce qui était autrefois Le Printemps, jusqu'à la fermeture définitive de la célèbre enseigne à la fin de 2021.
Les nouveaux investisseurs qataris ont dépensé 22 millions entre 2011 et 2013 pour restructurer entièrement le bâtiment et créer cette improbable façade, façon "peau plissée" selon l'architecte.
Mais Strasbourg n'est pas Doha, et la tentative des Qataris de transformer cet espace en un temple du luxe et de l'élégance n'a pas vraiment porté ses fruits.
Le bâtiment est dans l'état tel que vous le voyez, la photo a en effet été en prise hier. Si donc vous avez besoin de 7300 mètres carrés répartis sur six étages, n'hésitez pas à venir vous faire plaisir. D'autant que le loyer, rapporté au nombre de mètres carrés n'est pas si élevé que cela, autour de 2 millions d'euros par an.
L'aventure a commencé en 1906 avec le Grand bazar Le Louvre, qui deviendra les Grandes Galeries en 1927, puis Le Printemps en 1979. Après, c'est la valse des propriétaires. D'abord le groupe PPR en 1992, puis l'italien Borletti en 2006, avant de finir entre les mains d'un fond d'investissement Qatari ...
Terminons par une ambiance plus colorée et printanière, même si en regardant ce matin par la fenêtre il faut se pincer fortement pour se rappeler que nous sommes en Mai ...
Parc de l'Orangerie - Strasbourg
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Quai Lezay-Marnesia • Strasbourg Sur la route, littéralement ....
[52-2024] Semaine 17
SUR LA ROUTE
Deux manières de voir et d'imaginer le thème de cette semaine, sur la route.
Eh bien oui, chacun sa route, et les escargots ont la leur, il n'y pas de raison. Même que nos amis gastéropodes sont soumis aux mêmes exigences de restriction de vitesse que les humains !
Prise de vue tranquillou, tasse de café d'une main, boitier de l'autre, le bétin respecte les vitesses, et j'ai le temps de me resservir une tasse de caoua avant qu'il sorte du cadre ...
Escargot Nîmois, évidement reconnaissable à son accent !
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Le thème se décline aussi musicalement, et je vous propose avant de se quitter cette version revisitée de "On the road again" de Canned Heat, un morceau qui date de 1968 (une adaptation d'Alan Wilson, le compositeur du groupe, d'un blues de Floyd Jones portant ce même titre). Sympathique chanson, mais un tantinet mollassonne à mon goût de par son atmosphère un peu psychédélique, trop de ciboulette mélangée au tabac des cigarettes probablement ! Je préfère cette version survitaminée de Jack Broadbent. Allez, hit the road Jack, comme chantait Ray Charles ...
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Les autres participations de la semaine sont à voir chez Ma
Nous ferons simple aujourd'hui pour illustrer le thème de la semaine en choisissant d'évoquer la découverte des choses de la vie. Voici donc deux petits bouddhas plein d'innocence et de curiosité, qui n'hésitent pas à nous faire partager ce moment émouvant de découverte.
La seconde photo nous parlera de la découverte de l'autre. Je trouve que les clébards ont beaucoup à nous apprendre sur le sujet.
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Les autres participations de la semaine sont à voir chez Ma
La première en essayant d'accentuer l'impression d'immobilité de cette statuette par le choix de l'angle de vue et le traitement du flou en arrière plan ...
Pour prendre la pose il faut demeurer parfaitement immobile, c'est mieux !
J'ai déjà publié une autre version, moins glamour, de cette scène en mars 2023 à l'occasion d'une des manifs contre la réformes des retraites. Elle illustre très bien le thème, faisant également écho à une actualité qui n'a malheureusement pas évolué très favorablement depuis cette date, autre forme d'immobilisme ....
Cette troisième photo, eh bien c'est celle d'un gars ... immobile. C'était hier après midi, alors que la météo s'est remise en mode printemps ...
Un défi cette semaine qui nous invite à prendre de la hauteur.
Sans surprise, c'est la Cathédrale qui à Strasbourg offre le sommet le plus élevé, culminant à 142 mètres. Ce n'est certes pas l'Everest, mais on fait avec ce qu'on a ...
A défaut de guide, suivez mon doigt pour vous rendre au sommet ...
Dirigeons nous ensuite vers la place des Halles pour découvrir notre « Woman walking to the sky » Ce n'est pas la première fois que je publie des photos de cette installation. J'ai d'ailleurs repris pour ce défi celle en contre jour, datant de 2016. Les autres sont récentes. Voir ici.
« Woman walking to the sky » de Jonathan Borofsky Place des Halles - Strasbourg
Célèbre sculpture Strasbourgeoise de Jonathan Borofsky montrant une femme marchant d’un pas déterminé le long d'un mat incliné de 25m de hauteur. Vers quel sommet cette ascension la mène t-elle ? A vous de voir ...
Spécialement pour répondre à ce défi, une mouette est venue s'inviter au sommet du lampadaire. Pour dire vrai, il a quand même fallut pas mal de patience pour obtenir ce cliché ...
« Woman walking to the sky » de Jonathan Borofsky Place des Halles - Strasbourg
S'il y a des installations artistiques qui sont en ville compliquées à photographier, celle-ci est plutôt bonne cliente, offrant une multitude de points de vue ...
« Woman walking to the sky » de Jonathan Borofsky Place des Halles - Strasbourg
Le pendant de cette œuvre est installée dans la ville allemande de Kassel, « Man walking to the sky »
Ce n'est pas que j'avais oublié le défi de cette semaine, mais j'étais persuadé qu'on était Vendredi, me laissant tout le temps de réfléchir à la question ! J'ai pourtant publié un article hier, peut-être un bug au niveau du lobe frontal, allez savoir ! :-)
Je n'ai pas le temps de cogiter ni de m'attarder. Je ne forcerais donc pas mon talent ce matin, c'est le moins qu'on puisse dire ...
Chassez le, et il revient dit-on au galop ! En attendant, du naturel au surnaturel il n'y a qu'un petit pas, qu'allègrement je m'empresserais ce matin de franchir ....
Autrement dit, très honnêtement, je n'ai aucune idée de la manière de traiter ce sujet. Ce qui m'amène naturellement à proposer un peu n'importe quoi, en tout cas une interprétation très personnelle du thème !
Une notion toute relative pour beaucoup de gens ! Quand on pense qu'il suffirait de faire l'effort de "traverser la rue pour trouver un job" et ainsi se sortir de cette misère ! Remercions notre président pour sa sagesse et ses judicieux conseils ..
Balade dans les rues du centre ville de Strasbourg. Mais laissons là les discours, les photos sont suffisamment parlantes ...
Qui n'a pas spontanément pensé à de l'origami en prenant connaissance du thème ? Pour ce qui me concerne, je pense avoir suffisamment démontré ma totale inaptitude à cette pratique., exception faite du bonnet d'âne, c'est dire !
Il y a finalement peu de choses autour de moi qui soit "en papier". Les livres bien sûr, mais c'e serait une manière un peu tirée par les cheveux de traiter le sujet. Quelques sacs et sachets, l'un même de chez Carrefour se revendiquant fièrement être sans plastique ! Bravo les gars, bel exploit ! Bref, rien qui ne mérite une photo.
Heureusement qu'il m'arrive de lever les yeux au plafond. J'avais oublié l'un de mes abat-jour. Un coup de zoom et puis voilà ...
En bonus, un travail de collage papier de mon fils ...
Pour illustrer le mot froid, thème de la semaine, je choisis la joie et la bonne humeur.
Folâtrons de concert dans ce long couloir d'hôpital, la nuit, sans âme qui vive, sentiment de désolation, solitude, silence, lumière blafarde, atmosphère glaciale.
Voilà, j'espère que c'est assez froid, plus, c'est au sous sol, ça s'appelle la morgue ! :-) Je sais, je ne devrais pas, mais en ces lieux, il faut bien sourire un peu ...