mercredi 30 novembre 2022

La flaque en connait un rayon





Je ne me plains pas toujours de la pluie.
Je lui 
suis même reconnaissant quand elle m'offre incidemment ici et là quelques  jolis reflets à photographier
....


mardi 29 novembre 2022

1000 nouveaux arbres à Strasbourg

J'aurais bien vu un arbre à la place de ce coquillage !
On se trouve bien dans le quartier des Deux Rives, pas des Deux Rivages,
et il faut quand même se hisser très très très haut sur la pointe
des pieds pour apercevoir la mer !


Plan Canopée saison 3
1000 nouveaux arbres prévus pour l'année  à venir. Le plan Canopée de la ville en envisage 10 000 pour 2030.

Je ne vais pas cracher dans la soupe, je sais me tenir, mais il serait juste, avant de plastronner et de jouer les chevaliers verts,  de décompter en même temps tous ceux qui sont arrachés dans le cadre de la pléthore de projets d'urbanisme qui bétonnent  frénétiquement la ville depuis bien des années. Les pelleteuses n'ont jamais eu la main très verte !

Laissons pousser, nous verrons bien. 'Façon de parler, je vieillis nettement plus vite que eux ne grandissent, et j'en serais probablement à mâchouiller de la racine de pissenlits bien avant qu'il ne soit question de canopée ...

A lire sur Actu.fr

Loin du béton, détour par l'Orangerie.

Parc de l'Orangerie - Strasbourg

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LA CARAVANE PASSE et TRYO 

"Droit comme un arbre"

Cette chanson fait écho à l'initiative de l'association A.R.B.R.E.S  qui a présenté un projet de Déclaration des Droits de l'Arbre à l'occasion de son colloque qui s'est tenu à l'Assemblée Nationale le 5 Avril 2019.
Vous trouverez plus de détails dans le descriptif du clip sur Youtube.




dimanche 27 novembre 2022

Souvenirs

Irène Cara dans le film "Fame"

Nécrologie ce matin, celle d'Irène Cara, qu'on ne trouvera plus désormais qu'au rayon des CD. Elle s'est en effet éteinte Vendredi dernier.

Cette nouvelle a déclenché en moi un petit coup de syndrome de la madeleine. Et zou que me voilà d'un bond projeté plus de 40 ans en arrière. 

Bienvenue en 1980. J'avais 17 ans, et Irène Cara c'est bien sûr cette année là "Fame", le film et la chanson éponyme, écoutée des milliers de fois jusqu'à m'éreinter les tympans. J'adorais, littéralement. Le temps ne m'a pas lassé, et la chanson tourne en boucle depuis ce matin.

Ah ce que j'ai pu danser sur ce morceau ! Mais seulement dans ma tête dois-je préciser. Dans la réalité mon sens du rythme est équivalent à celui d'une enclume, et l'expression "avoir un balai dans le cul" a certainement due être inventée à mon intention. Ne souriez pas, c'est très inconfortable je vous assure.



Le film devait initialement s'appeler "Hot Lunch", mais Alan Parker, le réalisateur, a découvert qu'un film porno portait déjà ce titre. Egalement que cette expression désignait en argot une fellation. Je n'y aurais pas pensé, mais l'image est en effet parlante. Manière de dire, avec la bouche pleine c'est assurément point pratique !
"Fame" est le titre d'une chanson de Bowie, et Parker s'en est inspiré pour rebaptiser son film.

samedi 26 novembre 2022

Des pygmées au réveil

 


Heureusement que c'est la beauté intérieure qui compte

J'ai eu l'idée d'un selfie ce matin, il y a si longtemps qu'on ne s'est pas vus.

J'imaginais un résultat plus glamour, mais alors que je m'apprêtais à me smartphoner la bobine, j'ai eu l'idée saugrenue de répondre dans un même geste à la suggestion de Anne d'écouter des chants pygmées. Seulement j'ai saisi une requête incomplète et suis tombé sur ce lien : Simha Arom La fanfare de Bangui. Je ne suis pas contre un peu d'exotisme musical au saut du lit, et confiant par nature je ne me suis pas méfié.

Eh bien j'aurais du, autant de pygmées en même temps dans les oreilles ça picote et râpe un peu les tympans. Je fais court et vous épargne la détresse de mes neurones en panique. Pas même le casque n'a  résisté.

Evidement c'est à ce moment  là que mon doigt, que j'avais complètement oublié, en a profité pour  appuyer sur le déclencheur de l'appareil, me surprenant dans cet instant de saisissement et d'ahurissement. 

BONUS
Si vous aussi vous rêvez d'avoir l'air aussi con, il vous suffit de suivre ce lien,  Simha Arom La fanfare de Bangui, de vous munir de votre smartphone et de votre casque, dont vous n'aurez bien sûr pas omis de monter le volume à fond, l'effet sera beaucoup plus frappant je vous assure, et de laisser aller , ça va viendre tout seul ....

BONUS 2
Il grisaille et je déconne beaucoup. Se presser de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer, ça ne vaut pas que pour les barbiers !

La première vidéo ne m'a pas c'est vrai enchanté mais seulement vrillé les oreilles. J'ai trouvé cette chorale criarde et cacophonique.

Pour me faire pardonner je vous invite à cette écoute d'un autre chant de femmes pygmées.

Le premier commentaire de cette vidéo sur Youtube traduit assez bien mon ressenti :
"Incroyable performance vocale , l'harmonie et la synchronicité des voix qui donnent un effet à la fois puissant et mystique qui fait frissonner jusqu'à votre âme."


Bien d'autres encore ici 

A lire également le dernier commentaire de Anne de l'article précédent ; elle a des choses passionnantes à dire sur ces musiques et de nombreuses références à proposer ....

vendredi 25 novembre 2022

A m'asseoir sur un banc ...

 

Jardin du Palais Impérial, Palais du Rhin aujourd'hui ...

J'aimerais bien avoir un tel jardin. Mais en appartement ce n'est pas très facile ! Le banc à la rigueur je pourrais peut-être le caser. Pour le reste ce n'est pas seulement une question de place,  il y a aussi les racines. Je ne suis pas sûr que les voisins du dessous soient très chauds ...

Mon passage ce matin chez Géhèm m'a fait me souvenir de cette photo. Ici la réalité colle au regard ...

À m'asseoir sur un banc, cinq minutes, mais pas avec toi
Et regarder les gens, tant qu'y en a surtout pas ...

Mais si j'aime les gens, juste pas tout le temps ...

mercredi 23 novembre 2022

Pratique photographique

 


Le cri. On dit aussi du goéland qu'il pleure ou raille.
D'après Wikipédia, qui semble parler le Goéland il clamerait
des trucs du genre "aow-kayïï-kao-kao-kao-kao".

On m'a rappelé récemment que j'avais également un blog  photos, pas loin de la mort clinique lui aussi. Décidément !

Je ne déclenche plus beaucoup ces derniers temps. Pour une part parce que je suis une grosse faignasse, pour une autre pour des raisons de santé, mais également parce que la pratique seule de la photo ne me satisfait plus, ou plus précisément ne me suffit plus, ou de moins en moins.

Pas toujours, mais de plus en plus souvent la prise de vue n'est qu'un prétexte, et le sujet ne vaut que par ce que je veux en faire par après, comme si une autre image, ou son son idée, se superposait dans mon esprit à celle que je suis en train de cadrer.

Ce n'est pas toujours très clair sur le moment, une émotion, une impression, un truc qui me dit que quel que sera la qualité du cliché qui sortira, c'est ailleurs que je veux l'emmener.

Par exemple ce goéland, qui vient de Balaruc les Bains. J'ai rampé une bonne heure devant lui, m'approchant centimètre par centimètre, chaque avancée au prix de nombreux biscuits et de quelques crampes.

A cette étape je suis photographe, je sais ce que je veux dans le viseur, et déclencherai alors autant de fois qu'il le faudra pour obtenir le cadrage et la pose souhaitée.
En même temps, je sais aussi que la tronche seule de ce goéland ne m'intéresse pas plus que cela et que je suis guidé par autre chose.

A l'arrivée et après corrections de base le cliché était photographiquement tout à fait satisfaisant. J'avais certes une belle photo, mais qui ne correspondait pas à ce que j'avais pu ressentir lors de la prise de vue, sans pour autant être en capacité de m'expliquer les choses. 

Ce matin, en me promenant parmi le bon milliard de clichés en attente du bon vouloir de mon inspiration, j'ai été attiré par mon goéland.

Ne serait-il pas tant que je m'occupe de toi, lui ai-je demandé ? Il n'a rien répondu, je l'ai alors emmené en cuisine pour le mitonner à ma sauce, la liste des ingrédients que j'ai eu un jour en tête me revenant peu à peu.

Voilà, deux bonnes heures plus tard il ressemble enfin à ce que je veux et voulais.

Alors bien sûr ce n'est plus vraiment, totalement, complètement de la photo. Mais je m'en fous, tous ces débats sur ce qu'est, n'est pas, doit être ou ne doit pas être la photo finissent par me passer au dessus du chignon.

lundi 21 novembre 2022

Est-ce bien raisonnable ?

Abstraction - Création numérique

Bon, je m'y recolle.

J'ai égaré les clés d'Hopla, sans folle envie pour être honnête de les retrouver ou d'appeler le serrurier  pour qu'il m'en délivre un double.

Curieusement  ce blog est toujours en ligne malgré son état de mort clinique.  Je me demande d'ailleurs ou je peux bien être parqué et si parfois quelqu'un dans un bref accès de nostalgie prend encore la peine de venir se recueillir quelques instants sur sa dépouille. Je plaisante, juste un sursaut  de vanité, car relisant quelques unes de mes productions passées, je pardonne bien volontiers  leur oubli. 

S'il me vient l'idée de réentrouvrir les portes de la blogosphère, c'est après avoir recroisé un peu par hasard le riant chemin de mon camarade Géhèm et pris plaisir pendant quelques jours à m'ébattre et folâtrer dans ses plaisants et revigorants herbages.

Seulement voilà, sans totalement tirer le rideau, ce dernier a décidé de prendre de la distance avec son blog et de s'y montrer moins présent.

Curieusement, alors que je n'écris plus depuis des années, cela m'a ce matin un peu manqué. 
Sans trop d'illusions, je suis néanmoins  allé gambader dans son pré la queue frétillante dans le petit vent frais du matin, les babines alléchées en quête de quelques bons mots à triturer et malaxchouiller avec saveur et délectation. 

Mais il n'y avait là malheureusement personne et pas mot qui vive. 

Las, je n'eus plus qu'à remiser ma queue dépitée, plier babines et bagages, fermer les onglets et me rentrer prendre une tisane.

D'autres raisons nourrissent mes velléités de renouer avec cet exercice,  nous en parlerons plus tard, si bien sûr il y a un plus tard. Constance et assiduité, certains le savent bien, ne sont en effet pas  mes qualités premières.

Quand je pense que Géhèm est là depuis 2010, Gilren depuis 2006, et cela sans presque discontinuer, je reste sans voix, épaté, admiratif devant cette persévérance sans faille. 

Je me suis aussi laissé dire que j'avais depuis quelques jours un fan club. Une bien belle initiative, mais je le vaux bien soyons juste. Pensez à envoyer un chèque si vous souhaitez recevoir un selfie  dédicacé. Ne vous embarrassez à préciser la somme, je m'arrangerai avec ces détails ...  


dimanche 20 novembre 2022