[LA PHOTO DU MOIS] - PLAQUE DE RUE
LA MAIN NOIRE :
Témoignage d'une sombre époque ou les ados ne faisaient pas que jouer à la guerre sur des consoles.
Cette plaque commémorative est installée sur la façade du collège St Etienne. Sur la place éponyme, tous les jours, d'autres ados, rieurs et insouciants ....
Pour en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Main_noire_(France)
J'ai pris cette photo très tôt ce matin, mercredi je veux dire. A proximité il y a un salon de thé. J'y prenais un café quelques heures plus tard, au moment ou une groupe de lycéens allemands, ils pullulent à cette période, se faisait raconter l'histoire de cette main noire par leur professeur. J'entendais cingler les mots nazi, gestapo, Hitler. Mais les gamins étaient en mode "je m'en balek t'imagines pas à quel point", riant et chahutant plutôt que d'écouter l'histoire qui leur était racontée.
Concours de circonstances, je terminais les dernières pages d'un bouquin intitulé La vague, de Todd Strasser. Tiré d'une histoire vraie ce roman raconte comment un prof d'histoire, pour faire comprendre à ses élèves les mécanismes du Nazisme, et comment tout un peuple avait pu se perdre, crée un mouvement bidon, la vague, qui en quelques jours transforme quelques centaines d'élèves en apprentis nazillons ...
Ne jamais croire que nous somme immunisés ...
« L’être humain ne doit jamais cesser de penser. C’est le seul rempart contre la barbarie. Action et parole sont les deux vecteurs de la liberté. S’il cesse de penser, chaque être humain peut agir en barbare. »
Hannah Arendt,
Pour en savoir plus sur cette véritable histoire cliquer ici
Revenons à des plaques plus légères ...
Voici le caveau du futur, enfoui place du château, entre le portail sud de la Cathédrale et le palais Rohan
C'est un bunker de béton se proposant de témoigner de notre civilisation de la fin du XXe siècle, renfermant également quelques milliers de messages rédigés par des habitants de Strasbourg.
Dans cette capsule temporelle bétonnée, les archéologues du futur découvriront 14 tonneaux en plastique bleu contenant un certain nombre de vestiges de notre époque. D’innombrables objets contemporains du quotidien ont été enfermés là, des disques, des livres, des préservatifs, des boîtes de coca, la convention de droits de l’homme européenne un bretzel figé dans de la résine pour ne pas qu’il s’altère, bon courage après presque 1800 piges, un ballon du Racing club de Strasbourg, une culotte de dame, un slip d’homme, des plats gastronomiques sous vide, des packs de bière alsacienne, des boutanches de pinard, de l'électroménager, mon ex belle mère, je ne savais pas quoi faire du corps et je me suis permis de profiter de l'occasion, bref, pas loin de 1000 objets qui feront certainement le régal des futurs chercheurs...
La date d'ouverture choisie, le 23 septembre 3790, fait référence à un livre de science fiction intitulé « Mutarotnegra », Autrement dit Argentoratum à l'envers, le premier nom de Strasbourg.
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