Ce ne sont ceux de la semaine passée, toujours en couvaison. Je passe voir la maman régulièrement dans l'espoir d'assister à l'éclosion. On peut toujours rêver !
En m'installant à la terrasse du «Petit Glacier» rue d'Austerlitz il y avait ce monsieur qui feuilletait consciencieusement un petit dictionnaire Anglais-Turc. J'ai pensé au dernier post de Géhèm et son lecteur en terrasse.
Après une matinée détestable, froide, pluvieuse et venteuse, la journée s'est quand même terminée avec du ciel bleu, et beaucoup de nuages comme je les aime ...
Le Printemps - Place de l'Homme de Fer - Strasbourg
[52-2024] Semaine 18
PRINTEMPS
Ne pensez pas que je m'éloigne du sujet.
Je vous présente de ce qui était autrefois Le Printemps, jusqu'à la fermeture définitive de la célèbre enseigne à la fin de 2021.
Les nouveaux investisseurs qataris ont dépensé 22 millions entre 2011 et 2013 pour restructurer entièrement le bâtiment et créer cette improbable façade, façon "peau plissée" selon l'architecte.
Mais Strasbourg n'est pas Doha, et la tentative des Qataris de transformer cet espace en un temple du luxe et de l'élégance n'a pas vraiment porté ses fruits.
Le bâtiment est dans l'état tel que vous le voyez, la photo a en effet été en prise hier. Si donc vous avez besoin de 7300 mètres carrés répartis sur six étages, n'hésitez pas à venir vous faire plaisir. D'autant que le loyer, rapporté au nombre de mètres carrés n'est pas si élevé que cela, autour de 2 millions d'euros par an.
L'aventure a commencé en 1906 avec le Grand bazar Le Louvre, qui deviendra les Grandes Galeries en 1927, puis Le Printemps en 1979. Après, c'est la valse des propriétaires. D'abord le groupe PPR en 1992, puis l'italien Borletti en 2006, avant de finir entre les mains d'un fond d'investissement Qatari ...
Terminons par une ambiance plus colorée et printanière, même si en regardant ce matin par la fenêtre il faut se pincer fortement pour se rappeler que nous sommes en Mai ...
Parc de l'Orangerie - Strasbourg
***
Les autres participations de la semaine sont à voir chez Ma
Quai Lezay-Marnesia • Strasbourg Sur la route, littéralement ....
[52-2024] Semaine 17
SUR LA ROUTE
Deux manières de voir et d'imaginer le thème de cette semaine, sur la route.
Eh bien oui, chacun sa route, et les escargots ont la leur, il n'y pas de raison. Même que nos amis gastéropodes sont soumis aux mêmes exigences de restriction de vitesse que les humains !
Prise de vue tranquillou, tasse de café d'une main, boitier de l'autre, le bétin respecte les vitesses, et j'ai le temps de me resservir une tasse de caoua avant qu'il sorte du cadre ...
Escargot Nîmois, évidement reconnaissable à son accent !
***
Le thème se décline aussi musicalement, et je vous propose avant de se quitter cette version revisitée de "On the road again" de Canned Heat, un morceau qui date de 1968 (une adaptation d'Alan Wilson, le compositeur du groupe, d'un blues de Floyd Jones portant ce même titre). Sympathique chanson, mais un tantinet mollassonne à mon goût de par son atmosphère un peu psychédélique, trop de ciboulette mélangée au tabac des cigarettes probablement ! Je préfère cette version survitaminée de Jack Broadbent. Allez, hit the road Jack, comme chantait Ray Charles ...
***
Les autres participations de la semaine sont à voir chez Ma
Il est courant de trouver les nids en bordure de quai et à proximité de l'eau, car les petits vont rapidement nager après leur naissance. Il ne faut pas trop s'approcher, au risque de se faire attaquer, mais surtout que les œufs soient abandonnés si les cygnes prennent peur. C'est alors open bar pour les chiens ou les corbeaux ...
Quai du Général Koenig derrière le conservatoire de musique - Strasbourg
Aimable profil ...
En passant rue du 22 Novembre, un monsieur s'amuse à réaliser d'étonnantes sculptures de chiens avec du sable ..
L'ombre qui tue ! Resplendissant soleil hier après midi malgré des températures hivernales ...
Nous ferons simple aujourd'hui pour illustrer le thème de la semaine en choisissant d'évoquer la découverte des choses de la vie. Voici donc deux petits bouddhas plein d'innocence et de curiosité, qui n'hésitent pas à nous faire partager ce moment émouvant de découverte.
La seconde photo nous parlera de la découverte de l'autre. Je trouve que les clébards ont beaucoup à nous apprendre sur le sujet.
***
Les autres participations de la semaine sont à voir chez Ma
Il y a quelques mois je me suis essayé à la restauration de photos anciennes. J'avais dans l'idée de pouvoir me faire quelques sous avec cette activité.
J'ai commencé en répondant aux demandes faites dans quelques groupes Facebook dédiés. Les gens postent des photos, souvent des miniatures, dans un état totalement pourave, puis attendent de vous des miracles.
J'ai un peu lâché l'affaire. C'est beaucoup de travail pour un résultat somme toute assez aléatoire ; les sujets d'origines sont parfois à ce point dégradés qu'on est jamais très sûr d'avoir retrouvé la personne et ses traits. Et puis les applis d'IA, sans forcément être plus performantes, réalisent le travail en un temps record. Souvent elles se plantent car ne faisant que du remplacement de pixels, et leur analyse de l'image n'est pas toujours au top, sans beaucoup de nuances. Un peu comme si en en cuisine une recette indiquait une cuillérée de sel pour 100 grammes de farine. L'IA appliquera la même quantité pour 50 ou 300 grammes. Beaucoup sur Facebook utilisent ces applis, sans le dire bien sûr !
Les demandeurs ne sont pas non plus très sympathiques, peu savent dire merci et ils sont assez fréquemment mécontents, ne reconnaissant par exemple pas l'aïeul(e) qu'ils n'ont pourtant le plus souvent jamais connu(e) ! Il ne comprennent pas non plus que toutes les photos ne sont pas restaurables, ou qu'elles ne peuvent l'être entièrement, que l'image qu'ils proposent n'est qu'une bouillie de pixels ; à donner la nausée à Photoshop.
Avec le recul de quelques mois, je n'avais pas revu mes photos, je ne suis pas non plus totalement satisfait. Je me rends compte qu'il y aurait encore pas mal de travail sur chacune d'elles.
Bref, je suis un peu moins motivé par le sujet. En attendant voici quelques réalisations à voir ici
Il y a longtemps que n'avais pas mis les pieds à la BNU, 2009 je crois, juste avant les grands travaux de "rénovation", de 2010 à 2014. 61 millions d'euros plus tard, il ne reste presque rien de ce qu'à été ce mémorable bâtiment de la fin du XIXème siècle, l'intérieur j'entends, totalement transformé et vidé de son histoire.
J'y suis allé pour voir l'expo "Mari en Syrie. Renaissance d'une cité au troisième millénaire" avant J.C. Ce n'est pas que le sujet m'intéresse particulièrement, mais j'avais dans l'idée que je pourrais faire des photos sympas.
Ce ne fut pas le cas. Presque tous les objets sont enfermés dans des vitrines, et le manque de lumière a été un peu rédhibitoire.
Je me serais bien promené dans la bibliothèque, mais ce n'est plus possible. Les accès sont protégés par des portiques et il faut un badge pour circuler !
Il m'est resté le hall d'accueil pour profiter de la vue et m'amuser avec la verrière, le dôme qu'on voit de l'extérieur ...